Cher Client, Cher Partenaire,
Tous les trimestres, nous publions une lettre financière pour vous tenir informé des évènements majeurs ayant un impact sur l’évolution des marchés financiers.
À la Une de ce trimestre (jusqu’au 20 juillet):
Le monde de l’argent est devenu de plus en plus abstrait. L’utilisation systématique de la carte bancaire crée une dissociation entre le geste de payer et la valeur réelle de l’argent — non seulement pour les enfants, mais aussi pour nous, adultes.
C’est dans ce contexte qu’a été conçu un album jeunesse remarquable : Apprends l’argent en t’amusant, un cahier d’activités ludique destiné à initier les plus jeunes… Lifepartners soutient activement cette initiative.
La mission éducative de Lifepartners rejoint celle de la FSMA, l’autorité belge de contrôle des marchés, qui développe depuis plusieurs années des outils pédagogiques sous la bannière Wikifin :
La FSMA insiste également sur l’importance de comprendre l’impact des frais sur les rendements nets, une dimension essentielle dans le choix d’un bon conseiller.
L’indice mondial MSCI World, exprimé en dollars, a rebondi de +11,53% ce trimestre, effaçant partiellement la correction subie après l’annonce des nouveaux droits de douane. Toutefois, en euros, l’effet est largement neutralisé par la chute du dollar : la performance n’est que de +2,51%, avec un rendement toujours négatif de -3,44% depuis le début de l’année. Les grandes zones géographiques affichent une progression relativement homogène.
L’administration Trump a temporairement suspendu certains droits de douane tout en maintenant une taxation forfaitaire de 10% sur la majorité des importations. Mais plus frappante encore est la chute du dollar : -12,16% face à l’euro depuis janvier, sa plus mauvaise performance depuis plus de 50 ans.
Plusieurs facteurs que nous détaillons ci-dessous remettent en cause la domination du dollar dans le système financier mondial. Dans ce contexte, l’euro s’apprécie mécaniquement, poussant la BCE à abaisser une nouvelle fois son taux de dépôt de 0,25% à 2% (8e baisse depuis juin 2023). La présidente Lagarde se veut rassurante : l’inflation est désormais maîtrisée, autour de 2% à moyen terme.
En 2025, Warren Buffett, à 94 ans, entame la dernière phase de sa carrière. Après avoir transformé Berkshire Hathaway en un conglomérat légendaire, il laisse un héritage fondé sur l’éthique, la rigueur et une gestion patiente du capital. Avec un rendement annualisé de plus de 20% depuis 1965, il incarne la philosophie de long terme que nous défendons chez Lifepartners : sobriété, transparence, discipline et indépendance intellectuelle.
Le gouvernement fédéral a finalisé un accord prévoyant l’instauration, au 1er janvier 2026, d’une taxe sur les plus-values financières des personnes physiques résidentes, des ASBL et fondations privées. Nous donnons nos premiers éléments d’analyse à ce sujet ci-dessous & nous expliquons pourquoi, dans ce contexte, le contrat d’assurance-vie reste un outil de choix.
En ce 30 juin, nous voilà au début de l’été, moment de l’année où l’on éprouve le besoin non seulement de se rafraichir mais aussi celui de s’évader.
Il est vrai que les six premiers mois de l’année 2025 n’ont guère apporté de quiétude ou de tranquillité : mouvements géopolitiques importants, tensions et conflits internationaux, bruits de bottes, réarmement généralisé et sur le plan économique, confrontations commerciales exacerbées depuis le 2 avril par les initiatives du Président Trump.
Pourtant, malgré tout cela, les marchés financiers clôturent ce trimestre positivement après des débuts difficiles comme nous le verrons par la suite.
Mais, et au risque de surprendre, rafraichissons-nous dans un premier temps avec un livre pour les enfants qui, sous la forme d’un cahier d’activités au titre suffisamment évocateur (Apprends l’argent en t’amusant) a pour objectif d’aider les adultes, les parents et les enseignants à accompagner les enfants dans la compréhension du rôle de l’argent, d’un budget, des revenus et des dépenses.
Grâce à deux mascottes attachantes, Pépite (l’hippo) et Cashou (le rhino), les enfants apprendront à reconnaitre pièces, billets et cartes bancaires ; à comprendre ce qu’on peut acheter et ce qu’on ne peut pas ; à distinguer besoins essentiels et dépenses plaisir ; à gérer un petit budget etc…
L’on ne peut que saluer cette initiative visant à former, dès le plus jeune âge, les enfants au monde de l’argent qui aujourd’hui est de plus en plus dématérialisé. L’argent de nos jours est invisible et abstrait. Que l’on paye 30 euros ou 300 euros par carte, l’on fait le même geste. Il y a une déconnexion entre l’acte d’achat et la valeur réelle de l’argent que ce soit pour l’enfant mais, reconnaissons-le, pour nous aussi adultes que nous sommes.
En ce sens, l’éducation financière au sens large de tout un chacun est devenu aujourd’hui une nécessité. C’est pourquoi Lifepartners soutient cette initiative de Grégory Guilmin et Sophie Somville, les co-auteurs d’Apprends l’argent en t’amusant. Si cet album de 68 pages vous intéresse, ne manquez pas de nous contacter, nous nous ferons un plaisir de vous l’offrir.
C’est que, de manière plus générale, les équipes de Lifepartners sont soucieuses d’apporter à leurs clients et futurs clients au travers de leurs rencontres, de leurs conférences, de leurs lettres financières et autres, la formation et l’information nécessaires à la bonne compréhension des marchés et produits financiers. C’est primordial chez Lifepartners.
Un récent sondage, mené par la FSMA (l’autorité de contrôle des marchés et produits financiers en Belgique) auprès d’investisseurs, a montré que ceux-ci ne sont qu’un peu plus de 50% à connaitre les différences de risque entre actions et obligations. Et, au risque de surprendre une fois de plus, nous voudrions insister ici sur le rôle remarquable joué par la FSMA dans l’éducation financière en Belgique.
Son programme Wikifin met en place des initiatives destinées à améliorer le niveau d’éducation financière de la population.
Il s’articule autour de trois grands piliers :
L’éducation financière est de plus en plus largement intégrée dans le cursus scolaire. Pour aider les enseignants du primaire et du secondaire à préparer leurs cours d’éducation financière, Wikifin met à leur disposition tout un matériel pédagogique varié sur des sujets comme l’inflation, les jobs étudiants ou encore la différence entre salaire brut et net.
Ce ne sont là que quelques aspects du rôle joué par la FSMA dans l’éducation financière. De plus, pour ce qui regarde plus directement notre activité de conseiller, la FSMA publie et documente, depuis plusieurs années, l’impact des frais sur les rendements nets des investissements d’un particulier. Ce qui est, à nos yeux, un élément essentiel dans la recherche d’un conseiller.
L’éducation financière quel qu’elle soit, est non seulement un outil pour comprendre le monde financier qui nous entoure mais aussi une aide pour faire les bons choix.
Après ce bain de jouvence, revenons-en au bilan des marchés financiers au 30 juin 2025.
L’indice mondial des actions, le MSCI World, exprimé en dollars, a fortement rebondi de +11,53% au cours du second trimestre après une sensible perte à la suite de l’annonce des tarifs douaniers de l’administration Trump. Toutefois, cette hausse a été quasi entièrement compensée par la dépréciation du dollar. Exprimé en euros, cet indice ne progresse que de +2,51% et est toujours négatif (-3,44%) depuis le début de l’année. Les performances sont relativement homogènes entre les différentes zones géographiques. L’indice MSCI Daily Net TR Europe progresse de +2,49%, le S&P500 américain en euros de +1,97% et le MSCI Daily TR Net Emerging en euros de +2,93%. L’indice des obligations de l’Etat allemand de maturité 3 à 5 ans gagne +1,55% tandis que l’indice Bloomberg Euro Aggregate Corporate représentatif des obligations d’entreprises progresse de +0,54%.
Comme on le voit, l’annonce d’une guerre commerciale initiée par Donald Trump le 2 avril, n’a que temporairement affecté les marchés financiers. Il est vrai que le Président américain a très rapidement suspendu pour 90 jours les droits de douane les plus élevés tout en maintenant un droit de douane forfaitaire de 10% sur pratiquement toutes ses importations.
Cependant, pour un certain nombre d’analystes, il ne s’agit pas seulement d’une guerre commerciale mais aussi d’une guerre monétaire que mène la nouvelle administration américaine au pouvoir.
Quoi de plus inattendu, en effet, que l’affaiblissement du dollar américain. Au 30 juin, sa chute est de -12,16% par rapport à l’Euro depuis le début de l’année.
Comme le rapporte le New-York Times, le dollar a connu sa pire performance en plus de 50 ans au cours de la première moitié de 2025. Surprenant, puisqu’au cours des dernières décennies, les périodes de turbulence sur les marchés ont souvent vu le dollar se renforcer plutôt que s’affaiblir, les opérateurs cherchant un refuge dans la devise américaine, principale monnaie de réserve mondiale.
L’évolution actuelle des rapports internationaux pourrait bien expliquer sa contreperformance de cette année.
Depuis la réorganisation du système financier mondial à l’issue de la deuxième guerre mondiale, les Etats-Unis ont bénéficié des avantages liés au contrôle de la principale monnaie de réserve mondiale.
La centralité du dollar américain s’exprime par plus de 58% des réserves de change mondiales et par son omniprésence dans la facturation du commerce international.
De plus, c’est en dollars que sont fixés les prix des matières premières. C’est en dollars que se font également les prêts internationaux ainsi que les transactions financières globales.
Ces prérogatives permettent aux Etats-Unis d’emprunter à faible coût, de maintenir des déficits commerciaux et ainsi d’exercer une influence mondiale. Ajoutons, que ce système financier centré sur le dollar a servi le monde pendant des décennies lui permettant de réaliser d’énormes économies d’échelle et gains d’efficacité.
Or, ce système est aujourd’hui remis en question sur plusieurs fronts :
– Les monnaies numériques de Banque Centrale et les monnaies basées sur la Blockchain (Bitcoin etc…) facilitent le développement de systèmes de payements intermédiaires autres qu’en dollars américains.
– Un certain nombre de pays s’écartent des Etats-Unis puisque ceux-ci exigent depuis plus de dix ans de superviser toutes les transactions en dollars quel que soit l’endroit où elles ont lieu.
Ces différents éléments montrent que même si la suprématie du dollar ne disparaitra pas du système mondial de sitôt, sa domination pourrait progressivement s’affaiblir en faveur d’un système monétaire multipolaire et fragmenté.
Enfin, pour certains, l’administration Trump aurait pour objectif de renforcer l’économie américaine au détriment de ses principaux concurrents sur les marchés internationaux en augmentant les droits de douane (guerre commerciale) et en diminuant la valeur du dollar par rapport aux devises de ses concurrents (guerre monétaire). Ce qui expliquerait la pression de plus en plus forte du pouvoir politique américain auprès du Gouverneur de la Banque Centrale américaine (FED) jugeant les taux actuels inadéquats parce que beaucoup trop élevés pour la situation tant au niveau de l’inflation que de l’emploi.
Pour d’autres, il ne s’agit là que de simples conjectures tant il est vrai qu’il est très difficile de connaitre le fil conducteur de la pensée politique du Président Trump.
Si du moins existe un fil conducteur ajoutent même quelques autres…
Ce qui est certain, en revanche, c’est que le fonctionnement du taux de change ressemble à celui des taux d’intérêt. Comme une hausse de taux, une appréciation d’une devise conduit à un fléchissement économique et à un ralentissement de l’inflation.
A l’inverse, une dépréciation d’une devise, comme une baisse de taux, stimule la conjoncture et l’inflation. Toutefois, il est une différence essentielle : les taux d’intérêt agissent sur l’économie domestique alors que les taux de change agissent sur la partie non domestique, c’est-à-dire la partie internationale de l’économie.
Ainsi, une dépréciation du dollar pour relancer l’économie américaine a pour conséquence mécanique une appréciation des autres devises et un ralentissement de leurs économies. La compétitivité des Etats-Unis s’améliore dans ce cas au détriment du reste du monde.
La Présidente de la BCE (Banque Centrale Européenne), Madame C. Lagarde, en est bien consciente puisque, pour la première fois, elle a fait référence au taux de change de l’Euro dans son communiqué de presse du 10 juin dernier. Tant il est vrai qu’une nouvelle hausse de l’Euro (correspondant à une diminution du dollar) pourrait entrainer de nouvelles baisses des taux d’intérêt de la part de la BCE afin d’en atténuer l’effet déflationniste.
Nous n’en sommes pas encore là, puisque ce même 10 juin, la BCE a une nouvelle fois réduit son taux de dépôt de 0,25% (soit 25 points de base), le ramenant à 2%.
Il s’agit là de la huitième baisse depuis juin 2023, pour une diminution cumulée de 2% (soit 200 points de base).
Lors de sa conférence de presse, Madame C. Lagarde s’est montrée plus que rassurante au niveau de l’inflation : « l’inflation se situe actuellement autour de notre objectif à moyen terme de 2%. Le scénario de base…table sur une inflation totale moyenne de 2% en 2025, 1,6% en 2026 et 2% en 2027. »
Enfin, pour clôturer ce chapitre économico-financier, comment ne pas évoquer la retraite d’un de nos maîtres à penser en gestion de portefeuille : Warren Buffett.
Voici l’hommage que Smart Private Managers lui rendait dans une toute récente publication :
« Après plus de six décennies à la tête de Berkshire Hathaway, Warren Buffett a entamé en 2025 la dernière phase de sa carrière, marquant la fin d’une ère dans le monde de la finance. A 94 ans, le légendaire « Oracle d’Omaha » laisse derrière lui non seulement l‘un des plus grands conglomérats jamais construits, mais aussi un héritage de rigueur morale, d’humilité intellectuelle et d’allocation de capital d’une rare excellence.
Warren Buffett n’a jamais couru après la mode ou les rendements rapides. Dès ses débuts, il a prôné des principes simples mais fermes : transparence, honnêteté, discipline éthique et une confiance sans faille dans le long terme. Il a refusé de diviser les actions de Berkshire, a toujours écrit ses lettres annuelles avec une franchise presque désarmante et n’a jamais cherché à maquiller les performances médiocres. Pour lui, le rôle d’un dirigeant est d’agir comme le gardien des actifs de ses actionnaires, pas comme un promoteur. Cette approche rare dans le capitalisme moderne a consolidé une réputation d’intégrité pratiquement sans faille.
Le coeur de la philosophie Buffett est simple : allouer le capital de façon rationnelle et à long terme. A travers Berkshire Hathaway, il a transformé une ancienne entreprise textile moribonde en un empire tentaculaire couvrant les assurances, les chemins de fer, l’énergie, les produits de consommation et les technologies.
Ce qui distingue Warren Buffett, c’est sa capacite à :
Il n’a jamais utilisé de modèles complexes ou d’outils exotiques de Wall Street. Pour lui, une entreprise vaut ce qu’elle pourra générer en cash à long terme.
Depuis qu’il a pris le contrôle de Berkshire Hathaway en 1965, Warren Buffett a généré un rendement annualisé de plus de 20%, contre environ 10% pour le S&P 500. Cela signifie qu’environ 12,5 $ investis avec lui en 1965 valent plus de 720.000 dollars contre quelques milliers de dollars pour l’indice. Cette surperformance, sur plus de 60 ans, est pratiquement unique dans l’histoire financière.
L’annonce de sa retraite n’a surpris personne : Warren Buffett avait préparé la relève depuis des années, avec Greg Abel désigné directeur général et Ajit Jain responsable des activités d’assurance. Warren Buffett reste le président de la société. Il a évité les grands gestes ou les adieux spectaculaires et a simplement continué à faire ce qu’il a toujours fait : penser en investisseur, agir en gardien du capital.
Warren Buffett quitte la scène comme il y est entré : sans excès, avec clarté et une logique désarmante. Dans un monde souvent dominé par l’avidité à court terme, il a démontré qu’on pouvait bâtir un empire financier en restant fidèle à des principes simples, rigoureux et profondément humains. Son parcours restera une boussole pour les générations futures d’investisseurs et de dirigeants. »
Terminons cette lettre financière par la Belgique où le gouvernement fédéral a finalement trouvé un accord sur l’instauration d’une nouvelle taxe, rien de nouveau sous le soleil, quoique pour la première fois elle a pour objet de taxer les plus-values financières des particuliers ainsi que celles des Fondations et autres ASBL.
Voici ce que l’on en sait actuellement (des modifications pouvant encore intervenir avant publication du texte définitif) :
Voici ce que l’on peut en dire à ce moment. Lorsque les textes définitifs seront publiés, nous reviendrons définitivement sur ce sujet.
En attendant, nous pouvons déjà en tirer trois conclusions :
Enfin, comment ne pas souligner que le cadre fiscal belge ayant connu de nombreuses évolutions ces dernières années, rien ne garantit la pérennité des dispositions annoncées. Une prochaine législature pourrait modifier (alléger ou renforcer) cette nouvelle taxe sur les plus-values financières. En fiscalité existe toujours l’incertitude de ce que sera l’avenir.
De l’utilité donc de bien choisir son conseiller….
Faire fructifier patiemment et efficacement le patrimoine de ses clients à long terme reste – a fortiori aujourd’hui- la base du conseil chez Lifepartners.
Nous vous souhaitons, à vous ainsi qu’à vos proches, un été serein et ressourçant. Que ces vacances soient l’occasion de beaux moments partagés, en toute quiétude.
L’équipe Lifepartners.
Achevé de rédiger le 20 juillet 2025

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